La politique énergétique joue indubitablement un rôle important dans la durabilité d’une entreprise de production. C’est pourquoi, chez Wienerberger, nous avons pris quelques mesures concrètes dans ce domaine, que nous vous expliquons ci-après.
La politique énergétique joue indubitablement un rôle important dans la durabilité d’une entreprise de production. C’est pourquoi, chez Wienerberger, nous avons pris quelques mesures concrètes dans ce domaine, que nous vous expliquons ci-après.
En tant que producteur de matériaux en terre cuite, Wienerberger est un gros consommateur de gaz et d’électricité. Ce qui entraîne des émissions de CO2 importantes.
Le groupe Wienerberger a clairement mentionné dans sa politique que l’entreprise souhaitait réduire sa consommation d’énergie spécifique de 20% d’ici 2020 par rapport à 2010.
Dans cette optique, Wienerberger s’est inscrit dans ‘l’Accord de Branche’ pour la Wallonie et à l’EBO (convention énergétique) pour la Flandre.
Pour atteindre les 20% fixés, nous avons pris les mesures suivantes:
Par l’engagement d’ingénieurs process pour chaque unité de production, nous pouvons désormais nous concentrer sur notre consommation d’énergie.
L’équipe ‘énergie’ n’est pas une cellule unipersonnelle, mais bien une entité constituée de manière équilibrée de collaborateurs issus de la production, de la maintenance et du management.
Sur base d’audits énergétiques, ces équipes ‘énergie’ effectueront au cours des années à venir des études sur divers processus thermiques, dans le but d’enregistrer des améliorations ciblées au niveau de la consommation d’énergie. Et ce, toujours dans le respect de la qualité des produits.
Nous avons prévu une formation afin d’offrir à tous le même bagage technique.
Tous nos processus thermiques ont été expliqués de façon détaillée.
À côté de cela, nous avons présenté les appareils de mesure disponibles.
Vu qu’il s’agit généralement ici de flux d’air, de débits de gaz et de gaz de fumées, nos appareils de mesure portent sur le débit, la pression et la température.
Étant donné que nos produits sont fabriqués à partir de matières premières naturelles (l’argile), il s’avère aussi nécessaire de mesurer la perte de masse et le retrait de nos produits durant le séchage.
S’inscrire à l’EBO et à l’Accord de Branche n’est pas sans engagement. Les autorités veulent dès lors voir des résultats concrets.
C’est pourquoi, dès le début de ce projet, nous avons démarré un système de rapportage standard. Ici s’appliquent les principes du project management.
Pour connaître le résultat de nos efforts, il faut disposer d’un cadre de référence. Notre politique énergétique a défini ce cadre: une consommation d’énergie réduite de 20% en 2020 par rapport à 2010. C’est ce que nous appelons notre ‘Baseline’.
Pour contrôler les économies d’énergie réalisées, nous avons démarré un instrument de monitoring qui compare, par sous-processus, les consommations réelles aux IPE (indicateur de performance énergétique) nécessaires ou consommations de référence.
Cet instrument peut aussi être utilisé pour analyser les écarts constatés.
En s’inscrivant à l’EBO (convention énergétique) pour la Flandre et à l’Accord de Branche pour la Wallonie, Wienerberger devait également se doter d’un système de management de l’énergie.
Nous disposons déjà d’un tel système depuis des années pour la qualité (ISO 9001) et l’énergie (ISO 14001).
C’est pourquoi, en novembre 2017, nous avons demandé à l’organisme de certification SGS de procéder à un audit pour la certification ISO 50001 (énergie). Positif, le rapport s’est traduit par la certification.
Au moyen de ce système de management, nous tentons de toujours améliorer notre organisation. Ce que nous faisons en analysant les écarts et en les évitant à l’avenir.