Vous trouverez ci-après des conseils qui s’appliquent à toutes les solutions de rénovation de wienerberger.
Vous trouverez ci-après des conseils qui s’appliquent à toutes les solutions de rénovation de wienerberger.
Lorsque la toiture d’une construction existante présente un débord insuffisant, des adaptations seront nécessaires à hauteur de la jonction mur-toiture. Vu que la largeur de mur augmente en isolant les murs extérieurs, la charpente existante devra être adaptée.
Cela pourra s’effectuer de trois manières:
Si la toiture existante dépasse suffisamment du parement, il y aura des chances qu’il ne faille pas prendre des mesures supplémentaires. L’épaisseur supplémentaire consécutive à l’application de l’isolation du mur n’entraînera pas de problèmes supplémentaires.
Une fois les éventuelles adaptations à hauteur du raccord à la toiture effectuées, on pourra passer à l’élaboration de la coupe type pour le nouveau mur. La situation finale pourra être exécutée tant avec que sans débord. Le parachèvement en bois/pvc pourra s’effectuer comme sur une nouvelle construction ordinaire.
Comment isoler la jonction façade-toiture à hauteur de la corniche?
Une couche d’isolation continue au niveau de la jonction de la façade avec la toiture à hauteur de la corniche pourra être réalisée de deux manières:
Le mur existant est un mur creux: démolir la paroi extérieure ou pas?
La démolition sera conseillée si la paroi extérieure du mur creux n’est pas stable ou lorsque l’alignement ne pourra être dépassé. Une paroi extérieure de mur creux en bardage léger devra assurément être retirée vu que le nouveau parement ne pourra pas être fixé à un tel revêtement de façade. Généralement, il n’y a que pour la maçonnerie de parement que se posera la question de la conservation ou démolition.
Après démolition de la paroi extérieure du mur creux, la paroi intérieure pourra parfois se montrer capricieuse. Dans ce cas, il faudra débarrasser le support des plus grandes impuretés (crochets d’ancrage, coulures de ciment, etc.) et ensuite égaliser celui-ci en appliquant un cimentage.
Le mur existant est un mur creux: faire face aux sollicitations supplémentaires en cas de conservation de la paroi extérieure
Dans le cas d’un mur creux, la paroi extérieure est reliée à la paroi intérieure au moyen de crochets d’ancrage. Dans de nombreux cas, ceux-ci suffiront encore pour relier les deux enveloppes l’une à l’autre et faire face aux sollicitations du vent, mais les crochets d’ancrage auront souvent subi les affres de la corrosion. En outre, la post-isolation et la pose d’un parement suspendu ou d’une nouvelle brique de parement entraînera une sollicitation supplémentaire de la paroi extérieure d’origine.
C’est pourquoi il sera conseillé d’ancrer la paroi extérieure d’origine avec des crochets d’ancrage pour rénovation supplémentaires à la maçonnerie intérieure portante. Le mur existant devra cependant être suffisamment stable pour absorber les sollicitations supplémentaires.
Le mur existant est un mur creux: obturation étanche au vent en conservant le creux existant
Si vous choisissez de ne pas démolir la brique de parement existante ni le creux, il importera alors de rendre ce creux étanche au vent pour exclure tout risque de circulation d’air dans le creux existant. Cela annulerait en effet en grande partie l’impact de la nouvelle isolation par l’extérieur.
Rendre le creux étanche au vent pourra s’effectuer en refermant les joints verticaux ouverts à l’aide de mortier et en obturant toutes les jonctions à hauteur par exemple des portes et châssis ainsi qu’à hauteur de la jonction de la toiture avec le mur.
Outre colmater les joints verticaux ouverts, il sera préférable d’agrémenter le creux existant d’une isolation de creux supplémentaire, ce qui offrira le plus d’avantages au niveau énergétique. Dans ce cas, la post-isolation par l’extérieure sera associée à la post-isolation du creux.
Le mur existant est-il suffisamment stable pour faire face à des sollicitations supplémentaires?
L’état du mur auquel sera suspendu un nouveau parement ou devant lequel sera monté un nouveau parement doit être suffisamment stable pour faire face aux sollicitations supplémentaires de la post-isolation ainsi que du parement suspendu ou monté.
Les éléments non-adhérents, qui ne contribuent pas à la stabilité globale, devront être retirés. Les éventuelles fissures dans le pan de façade, l’état des éléments structurels tels que poutres en béton maçonnées, etc., devront faire l’objet d’une évaluation constructive et – si nécessaire pour la stabilité – être réparés de manière experte.
Conserver ou renouveler les portes
Si, lors d’une rénovation de façade, vous renouvelez les portes extérieures, le pont thermique à hauteur du sol et du seuil pourra être mieux solutionné. Si vous conservez les portes, ce pont thermique ne pourra pas, dans la majorité des cas, être éliminé.
Si vous déplacez la porte vers le meilleur endroit pour la jonction avec l’isolation de façade, il faudra procéder à des adaptations au sol. Si les carrelages de sol présents ne sont plus disponibles, on pourra utiliser un entre-porte en pierre naturelle.
Pas de volets roulants, mais bien une protection solaire
Lors des rénovations par lesquelles on aspire à un résultat final hautement écoénergétique (maison basse énergie, maison passive, maison zéro-énergie), il conviendra d’éviter d’installer des volets roulants classiques. Les caissons de volet roulant forment notamment un point problématique en matière d’étanchéité à l’air et de continuité de l’enveloppe isolante. Pour prévenir la surchauffe en été, il sera préférable d’opter pour une protection solaire.
Conserver ou éliminer les éléments de façade?
Pour prévenir les dégâts ou éviter que la façade se salisse de façon précoce, il importe que tous les éléments de façade présentent un larmier de minimum 30 mm par rapport au plan de façade parachevé. Préalablement aux travaux d’isolation de la façade, il faudra vérifier si les éléments de façade présents, tels que seuils, rives de toit, etc., conserveront au moins 30 mm de larmier. Si ce larmier est inférieur à 30 mm, les éléments de façade devront être retirés pour être renouvelés ou adaptés.
Du point de vue architectural ou pour des raisons de gain de place, il pourra s’avérer souhaitable d’intégrer certains éléments de façade dans le revêtement de façade, comme par exemple les protections solaires, les gouttières, les câbles électriques, etc. Ce n’est cependant pas recommandé car cela compliquera l’entretien a posteriori. Il sera important de soumettre les éléments de façade à intégrer à un examen approfondi et, en cas de moindre doute quant à leur état, de les réparer ou renouveler.
Informez-vous aussi toujours auprès du fournisseur du système ou du placeur quant à la nécessité de traiter les éléments de façade avant de les intégrer, de même que quant à la nécessité de prétraiter les éléments en contact avec le système d’isolation. Les éléments de construction métalliques en contact avec le système d’isolation devront toujours faire l’objet d’un traitement anti-corrosion suffisant. Le bois exposé aux intempéries et en contact avec le système d’isolation devra faire l’objet d’un traitement anti-humidité suffisant.
L’isolation de creux rigide nécessite un support plan
Pour utiliser des panneaux isolants (rigides), le support doit être plan afin de garantir une jonction parfaite des raccords des panneaux. Il faudra éviter les creux entre l’isolation et le mur intérieur. Vous pourrez assurer la planéité du support par ponçage ou enlèvement des irrégularités, ou en appliquant une couche d’égalisation (cimentage).
Possibilité de réutiliser la rangée inférieure de tuiles en terre cuite
Dans le cas d’une jonction avec un débord suffisant à hauteur de la corniche, il faudra procéder à des adaptations au niveau des rangées inférieures de tuiles en terre cuite.
Dans de nombreux cas, la rangée inférieure de tuiles en terre cuite pourra être réutilisée. Si ce n’est pas le cas, cette rangée sera remplacée par de nouvelles tuiles en terre cuite Koramic. Pour plusieurs tuiles en terre cuite Koramic, il existe un accessoire spécifique pour cette application: la tuile avec bord cintré.
Jonction sol-mur étanche à l’air avec cimentage
Avec un cimentage, la dalle de gros œuvre pourra être raccordée de façon étanche à l’air au plafonnage appliqué comme parachèvement intérieur du mur rénové. En cas de maçonnerie, le plafonnage intérieur fait office de parachèvement étanche à l’air.
Le cimentage partira de la dalle de gros œuvre et s’arrêtera sous la membrane d'étanchéité à la base du mur; le plafonnage s’arrêtera au-dessus de la membrane d'étanchéité. Si vous aspirez à la norme maison passive, le cimentage sera raccordé de façon étanche à l’air au plafonnage, et ce au moyen d’un film étanche à l’air et enductible.
L’application du cimentage implique qu’il faudra aussi effectuer des travaux au sol.
Jonction sol-mur étanche à l’air avec film
Pour les maisons basse énergie et passives, la jonction sol-mur doit être effectuée de façon étanche à l’air. Ce sera possible en plaçant un film d’étanchéité à l’air entre la dalle de béton et la maçonnerie plafonnée de façon étanche à l’air. Si vous prévoyez une isolation du sol, le film pourra être appliqué pendant les travaux (également si vous n’aspirez pas encore directement à la norme maison passive).
L’application du film étanche à l’air implique par conséquent qu’il faudra aussi effectuer des travaux au sol.
Valeur U maximale + instrument de calcul
Selon l'Annexe VII de l'Arrêté relatif à l'Energie du 19 novembre 2010, la valeur U pour les murs extérieurs doit, dans le cas d'une nouvelle construction ou d'une rénovation soumise à permis, atteindre maximum 0,32 W/m²K. A partir du 01/01/2014, cette exigence sera encore plus stricte et passera à 0,24 W/m²K.
wienerberger a développé un instrument de calcul grâce auquel vous pourrez calculer rapidement la valeur U d'un mur extérieur.
Post-isolation par l'extérieur: l'injection contre l'humidité ascensionnelle du sol est possible par l'extérieur
En cas de murs extérieurs massifs ou de murs massifs obtenus par démolition de la paroi extérieure du mur creux, il sera possible de procéder à une injection contre l'humidité ascensionnelle du sol par l'extérieur. Un gros avantage lorsque l'habitation reste occupée.
Raccordement aux châssis: veillez à assurer la continuité de l'isolation
Comme en nouvelle construction, il faudra accorder de l'attention à la jonction correcte entre la menuiserie extérieure et l'isolation du mur. Le contour du dormant de fenêtre ou de porte sera généralement injecté de mousse PUR pour assurer la continuité de l'isolation entre le dormant et l'isolation du mur.
Soutien temporaire des châssis à conserver
Lorsque les châssis existants seront conservés et que le parement ainsi que les seuils extérieurs seront démolis, il faudra accorder de l'attention nécessaire au soutien temporaire et définitif des châssis à conserver. Généralement, le châssis existant ne reposera cependant pas sur le seuil. Conformément aux recommandations de l'art. 6.2.3.1 (2005) de la STS 52 et de la NIT 188 (1993). Si le châssis repose tout de même sur le seuil existant, il faudra alors prendre des mesures. Et ce surtout pour garantir le bon fonctionnement de la menuiserie extérieure, ne pas mettre la stabilité en péril et prévenir les dégâts au parachèvement intérieur.
wienerberger recommande un soutien conforme aux directives pour l'ancrage des menuiseries extérieures, par exemple à l'aide de consoles en forme de L ponctuelles (pour la maçonnerie apparente en briques de parement et StoThermBrick), ou à l'aide d'un chevron en bois en cas de revêtements de façade avec des tuiles en terre cuite.
Collage de la première des deux couches d'isolation
Lorsque vous travaillez avec deux couches d'isolation, la première couche pourra également être collée. Le collage offre l'avantage que la première couche d'isolation devra être moins perforée. Une solution plus rapide et meilleur marché.
Evitez les pertes de luminosité en rabotant les battées existantes
Lorsque vous partez d'un mur massif ou d'un mur creux dont vous conserverez la paroi extérieure, il y aura de fortes chances que les châssis existants aient été placés derrière la battée. Si vous conservez les châssis, il faudra alors raboter les battées pour raccorder l'isolation de façon continue aux châssis et, dans la plupart des cas, également en raison des dimensions des profilés de châssis. Pour les nouveaux châssis également, il sera préférable de raboter cette battée, pour éviter que la quantité de lumière du jour entrante ne diminue après rénovation suite à l'application de l'isolation et du parachèvement extérieur. Cela vaut tant pour la conservation que pour le remplacement des châssis. Avant de raboter la battée supérieure, il faudra évidemment assurer la stabilité de la maçonnerie de parement sus-jacente.
Pourquoi post-isoler par l'extérieur?
Post-isoler par l'extérieur permet de conserver l'inertie thermique du mur ‘massif’. Les murs conserveront ainsi une température agréable constante, et les ponts thermiques ou nœuds constructifs seront réduits au minimum. L'isolation pourra notamment être appliquée de manière ininterrompue. En outre, les occupants ne devront pas, contrairement aux travaux d'isolation par l'intérieur, quitter la maison pendant les travaux.
Enfin, la fonction anti-pluie du mur sera mieux garantie en cas de post-isolation par l'extérieur qu'en cas de post-isolation par remplissage du creux.
Quand la post-isolation des murs extérieurs ne sera-t-elle pas possible?
La post-isolation par l'extérieur ne sera pas toujours possible, par exemple en cas de façade classée ou de maison mitoyenne à la limite d'un trottoir public, lorsque la pose de l'isolation du mur extérieur menace de rendre le trottoir trop étroit.
Malgré le Décret Alignement (en Flandre), il sera préférable d'aller vous informer auprès des services urbanistiques locaux pour savoir dans quelle mesure vous pourrez dépasser de l'alignement.
Elimination du pont thermique à hauteur de la base du mur
Lorsqu'on placera aussi une isolation de sol lors de la rénovation ou si une isolation de sol est déjà présente, on pourra appliquer une rupture technique via la technique de la saignée sous le mur intérieur existant. On pourra en même temps installer une membrane d'étanchéité dans le mur intérieur.
On pourra cependant se passer de la rupture thermique dans le mur intérieur si l'isolation dépasse suffisamment loin sous la jonction ‘mur-sol’. Selon la réglementation PEB en matière de nœuds constructifs, le 'chemin de moindre résistance' doit être d'au moins un mètre. Au sens strict, la réglementation relative aux nœuds constructifs s'applique uniquement à la nouvelle construction, pas à la rénovation. Evidemment, il sera préférable de réaliser le plus possible de nœuds constructifs PEB conformes, également en rénovation.
Pour tout complément d'information, nous vous renvoyons à l'Atlas des Nœuds Constructifs de wienerberger.
wienerberger a mis au point un instrument simple pour calculer à quelle profondeur l'isolation du creux devra dépasser pour satisfaire à cette règle.
Les croquis des détails se basent sur l'absence d'isolation de sol. Si une isolation de sol est tout de même présente ou venait à être appliquée, il faudra alors examiner laquelle des deux solutions mentionnées ci-dessus entrera en ligne de compte pour rendre le nœud constructif PEB-conforme. Même dans le cas où le sol ne sera pas isolé directement, il est recommandé de concevoir la rénovation de la façade de manière à ce que le nœud constructif devienne PEB-conforme à un stade ultérieur, lors de l'application de l'isolation de sol.